Les plus anciennes représentations d’asanas ont été trouvées dans les ruines de la cité de Mohenjo-Daro (Pakistan) qui aurait été fondée trois mille ans avant notre ère. Parmi les objets mis au jour lors des fouilles, des sceaux illustrés de personnages dans des postures (āsana) ressemblant à celles du Haṭha yoga ont suscité un vif intérêt, sans qu’il y ait de certitude à ce sujet, sur la possibilité que les āsana aient existé avant leur mention dans le Yogabhashya. 

Qu’est-ce que les āsanas ?

Āsana est un terme sanskrit désignant une posture ou un exercice corporel et correspondant dans les Yoga Sūtra de Patañjali au troisième membre (aṅga) du Yoga. Āsana traduit littéralement « le fait de s’asseoir » ou la « manière d’être assis ». A l’origine, dans la pratique du yoga, ce terme a le sens de « posture rituelle ». Dans le sens non philosophique et courant, ce terme sanskrit à le sens de « posture », de « manière d’être assis » ou encore de « situation ».

Le Haṭhayogapradīpikā, texte de base du Haṭha Yoga, le yoga le plus répandu en Occident, donne la description de plusieurs āsanas. Ces positions de base constituent l’essentiel des exercices qui sont travaillés en studio ou à la maison, par les yogis d’aujourd’hui.

MAIS, il n’y a pas une longue tradition continue de postures de yoga depuis des millénaires : les postures de yoga sont tout le temps en évolution.

D’ailleurs, encore aujourd’hui il s’en crée toujours des plus tordues et impressionnantes à l’instar de celles où l’on se balance sur les mains. De même, si le Hatha Yoga représente la pratique “classique” du yoga, il existe d’autres variantes plus dynamiques comme le Vinyasa Yoga ou au contraire plus calmes comme le Yin Yoga.

Les principales postures du Hatha Yoga

Le Haṭha Yoga est une forme particulière de Yoga qui s’est développée d’abord en Inde, avant d’atteindre, au vingtième siècle, l’Occident où il est popularisé sous la forme d’une recherche du mieux-être individuel.

Le texte référent du Haṭha Yoga (Haṭhayogapradīpikā) est de nature pratique et fait une large place aux postures (āsana) et au contrôle du souffle (prāṇayāma), qui sont les troisième et quatrième membres (aṅga) du Yoga indien.

On distingue deux types de postures. Les postures dites dynamiques : variées, elles comportent souvent certains degrés de difficulté dans leur abord. Le but est d’entretenir le corps physique et d’équilibrer les énergies sur les sept niveaux de l’être. La salutation au Soleil en est un parfait exemple ! Et les postures dites statiques ou méditatives : la plupart sont pratiquées lors de la méditation. Leur but est de capter les énergies cosmiques par l’intermédiaire des centres de force et de revigorer l’être.

Les postures possèdent toutes un nom en sanskrit qui est parfois difficile à retenir. C’est pourquoi en cours on entendra plus souvent le terme traduit (ou les deux). Parmi les positions les plus courantes on retrouve Tadasana ou posture de la montagne, Adhomukhashvanasana ou posture du chien la tête en bas, Bhujagasana ou posture du cobra, Padmāsana ou posture du lotus, etc.

A la différence d’un mouvement de gymnastique, l’asana doit être maintenue de manière stable, ferme, aisée et en pleine conscience. Et contrairement aux apparences, pas besoin d’être souple car la souplesse se gagne avec le temps et la pratique. De même, une pratique régulière aide à affiner la silhouette ou encore à réduire le stress !



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